Les délégués des Militants du Droit à la santé en pieds nus, des femmes leaders,  des jeunes, des  leaders communautaires et  des  autorités locales  des Communes de Barumbu, Limeté et la Commune de Kinshasa viennent de procéder à la première phase de l’évaluation de la Campagne de sensibilisation dans la lutte contre la Covid-19 menées dans ces municipalités de la ville province de Kinshasa.

Commencée vendredi 06 août 2021 à l’Ecole Primaire Gama 5 et au quartier Ndolo dans la Commune de Barumbu, cette première phase d’évaluation des activités de la Campagne de sensibilisation s’est poursuivie au quartier Mombele dans la Commune de Limeté (09 août 2021) pour chuter au quartier Ngbaka dans la Commune de Kinshasa (10  août 2021). Tous les bénéficiaires impliqués se sont exprimés en relatant tout ce qu’ils ont vécus en termes de points forts, des points faibles, des opportunités et des éventuels menaces.

Globalement, il a été note que cette Campagne a été bien menée et  continue à se dérouler sur une notre de satisfaction en ce sens que l’immense majorité de la population ne doute plus de l’existence de la pandémie de Covid-19. Et beaucoup respectent les mesures barrières. Ce qui est un facteur de changement.

S’agissant des faiblesses relevés, les différents sensibilisateurs étaient limités par rapport aux moyens, surtout au niveau des intrants (masques, gels hydro alcooliques, savons liquides, lave-mains…), besoins que les sensibilisés exprimaient. A cela, il faut noter la faible intervention du Gouvernement auprès des masses populaires qui étaient touchées de plein fouet par la crise socio-économique et sanitaire due à la pandémie, surtout pendant le confinement et les mesures de restriction. Beaucoup de leurs activités de survie ne pouvaient plus tourner.

• 

Par ailleurs, tous les acteurs et parties prenantes ont encore des opportunités de continuer avec la Campagne, surtout par rapport à la vaccination. Si la RDC a retourné environ 600 milles doses du vaccin Astra Zenecca et enregistré, suite à la péremption, une perte de 24% au 10 juillet, c’est par qu’il y a eu au départ un déficit communicationnel. La communication n’était adaptée aux masses après un plan de campagne mal conçu et exécuté. Car « on n’a pas vue l’aspect de la participation communautaire plus large », ont noté les participants.

S’agissant des menaces, la question de la mauvais utilisation des médias et les réseaux sociaux radicalisent beaucoup d’usagers à cause des infox et des intox par rapport à la pandémie et au vaccin. Toutefois, il faut noter qu’EDS et ses groupes d’action ne lâchent pas prise pour une sensibilisation selon l’aspect de la surveillance à base communautaire.

S’agissant des menaces, la question de la mauvais utilisation des médias et les réseaux sociaux radicalisent beaucoup d’usagers à cause des infox et des intox par rapport à la pandémie et au vaccin. Toutefois, il faut noter qu’EDS et ses groupes d’action ne lâchent pas prise pour une sensibilisation selon l’aspect de la surveillance à base communautaire.

Tous ces résultats sont tributaires des efforts conjugués de toutes les parties prenantes et grâce à l’appui des bailleurs de fonds Catalans, en l’occurrence : le Fonds Catalan pour la Coopération et le Développement, et la Mairie de Terrassa). Et avec le partenariat stratégique d’EDS et Viva Salud (Belgique),  et le partenariat technique et financier entre EDS et ACPAU (Association Catalane pour la paix).

EDS Com